Voilà, après avoir nagé avec les requins baleines tôt ce matin, je prends le bus pour rejoindre le port, puis ferry et normalement bus pour Dumaguete afin de prendre un tour pour aller voir les tortues d’Apo Island. 1ère surprise, je discute avec une Française, et il se trouve qu’elle est née à Montbéliard… Et, autre hasard, à la radio passe un vieux tube Français : Angelina du groupe PSY ! Incroyable, le trajet s’annonce bien!

 

15/1, trajet Apo et 1er pas sur l’île

Après le bus, traversée en ferry depuis l’île de Cébu jusqu’à l’île de Négros. Trajet plutôt rapide. Au débarquement, je rencontre 4 filles qui me disent aller directement sur Apo Island. Dans le Lonely, il est écrit qu’il est possible d’avoir des lits en dortoir pour pas trop cher. C’est la 1ère fois que je vois l’utilité d’un guide depuis mon départ. Bref, je décide de partager le tricycle avec elles jusqu’au « port » de Malatapay, qui en fait est juste une plage.

Là, il faut de nouveau trouver du monde pour partager le bateau, nous sommes 5, les bateaux sont de 4 ou 8, mais aucun soucis, 3 septuagénaires Autrichiens arrivent, et on partage le bateau avec eux. Ils ont respectivement 71, 74 et 76 ans pour la femme du groupe, qui, qui plus est parle Français.

La traversée s’effectuera à bord d’un bateau traditionnel Philippin, appelé « Bangka ». La mer est un peu agitée

Quel bonheur de voir qu’à cet âge là on peut encore voyager. Et elle n’a pas rechigner lorsque pour atteindre le bateau, il a fallu mettre les pieds dans l’eau jusqu’aux fesses, si je pouvais être comme ça à son âge…

Sur le bateau, c’est juste un bonheur de la voir sourire, sa casquette à l’envers (sinon ça s’envole avec le vent), et éclater de rire lorsque les vagues nous inondent.

Arrivée sur l’île, je cherche un hébergement, en même temps, il n’y a pas grand choix. Je prends donc le 1er, que l’on me propose à 900 pesos, nuit en dortoir avec tous les repas inclus. Un peu cher pour dire qu’on est aux Philippines, mais bon…

Installations, et à l’eau encore. JE teste différents spots, nage un peu au large à la recherche des tortues, sans succès. Finalement, je décide de revenir au 1er, et là, 2 filles me disent qu’il y en a un juste sous leurs pieds, à 5 m du bord… Et moi qui cherchais au large.

Une fois dans l’eau, ce n’est pas 1, mais 3 tortues qui m’accueillent, c’est magnifique. J’en suivrai une, leur nage est majestueuse.

 

16/1, à la recherche des lagons, et nage avec les tortues

Le matin, je décide d’aller marcher un peu autour de l’île. Sur maps.me, j’ai repéré 2 lagons vers le sud de l’île. Je pars donc à la recherche de ceux-ci. Je traverse au passage le petit village d’Apo. Minuscule, il comprend cependant un terrain de basket, où les enfants de l’île se défoncent : le basket est un sport très populaire aux Philippines, au même titre que le football chez nous. De ce fait, on peut voir des paniers de baskets partour où l’on va, même dans les villages les plus reculés.

Je m’aventure sur le sentier qui est sensé mener au lagon, mais là, surprise ! JE m’attendais à trouver un magnifique lagon, bleu turquoise…. AU lieu de ça, j’y trouve un espèce d’étang, avec une eau plutôt verte…. Pas grave, il en reste un 2ème, si je trouve le chemin…

Après avoir tourner un peu dans les petits passage, je trouve finalement les escaliers qui mènenet au 2ème lagon, il m’a juste fallu traverser la cour de l’école supérieure. Arrivée sur les hauteurs, je me rends compte qu’il y a un sentier qui part sur la droite, je décide de m’y aventurer, même si je suis en sandales… AU diable les serpents ! Arrivée au bout du sentier, je fini sur une croix, avec une jolie vue sur la mer.

Je descends ensuite les marches de l’autre côté, puis arrive sur le 2ème lagon. De même type que le 1er, toujours cette eau verte. Là, des enfants s’amusent et pêche autour, j’en verrai même un sortir un poisson avec sa canne à pêche qui n’est autre qu’un morceau de bois avec un bout de fil !

Je dépasse ensuite le lagon, pour me retrouver sur la plage, ici, plage de corail. Pas de sable, uniquement des coraux morts, fossilisés. Je comprends qu’elle soit déserte, ce n’est pas agréable pour y lézarder, le corail est plutôt abrasif.

De retour au village, je m’arrête dans une petite cahute pour un mango shake, et discute un peu avec une habitante de l’île. Elle me dit qu’il est possible de faire le tour de l’île par les hauteurs, mais qu’il faut un guide, ou demander à un enfant de nous y accompagner, car la trace n’est pas claire… On verra plus tard.

Après le déjeuner, retour à l’eau. Tant que je suis là, autant profiter au maximum des tortues. Elles sont tellement belles ! Quel bonheur de nager à leur côté, et surtout en liberté… Des tours organisés arrivent de l’île de Cébu, ou Négros. Le bateau reste un peu au large, ils viennent avec leur guide dans la zone protégée, restent à 5 autour d’une tortue, se prennent en photo….

Perso, j’ai choisi l’option de nager depuis la plage jusqu’à la réserve. Cela me permet d’être libre, de pouvoir les suivre, et surtout d’en rencontrer tout le long de ma nage… Que c’est bon d’être autonome !

 

17/1, montée au phare et bye bye Apo Island

Notre bateau doit venir nous chercher à 13h. Cela me laisse le temps de monter jusqu’au phare qui domine l’île. La montée se fait par des escaliers. A la fin de ceux-ci, on arrive sur un espèce de plateau, où des habitants vivent retirés du village dans des maisons en bois, puis ensuite, le phare. Certes la vue est belle depuis le sommet de cette colline, mais malheureusement, lorsque j’y étais l’accès au phare était fermé par un cadenas. Tant pis, je profite de la vue, puis redescends.

Un dernier snorkeling avant de repartir, celui-ci me permettra notamment de voir en plus des tortues, un serpent de mer et des poissons clown ! Le serpent, animal qui m’effraie sur terre, ben je dois dire que dans l’eau, c’est pareil. Il m’a fallu quelques secondes pour me dire que ce ne sont pas les mêmes et qu’il n’était pas dangereux, mais malgré cela, je n’étais pas tranquille. Retour à l’hôtel, déjeuner et rendez-vous sur la plage.

A 13h, je retrouve les 3 Autrichiens, dont Ingrid. Nous discutons sur la plage en attendant le bateau, qui aura une heure de retard… Mais je n’ai pas vu le temps passer, tant ma discussion a été agréable. Quelle femme incroyable !

Le retour sera moins mouvementé que l’aller, la mer est beaucoup plus calme. De l’autre côté, les Autrichiens me proposent de me déposer à Dumaguete city, comme c’est là que j’avais prévu de passer la nuit avant de partir pour Bohol, j’accepte volontiers.

 

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