28/11, Can Tho et environs

Après une seule journée à Saigon, j’ai décidé de partir rapidement pour le delta du Mékong. En effet, le contraste entre Dalat, ville d’où j’arrive et Ho Chi Minh est trop violent. Dalat, c’était une petite ville de montagne, avec un air d’altitude… Saigon c’est une ville gigantesque, avec de grosses artères et une circulation infâme. Je ne m’y suis pas sentie bien et ai préféré partir rapidement pour le delta.

Se délacer dans le delta du Mékong par soi-même est assez compliqué, et là pas question de louer un scooter car les contrôles de polices y sont très fréquent. Il faut savoir qu’au Vietnam, il est illégal pour un étranger de rouler en 2 roues. Tout le monde s’en fout, mais dans cette zone avec les contrôles de police, il faut faire attention. Dernièrement, une voyageuse s’est faite confisqué sa moto. J’ai donc pris l’option tour organisé pour une fois. Plus »

Parties de Hoi An la veille à 15h, le bus nous dépose au centre-ville de Dalat en début d’AM. Direction notre guest-house à pied (je suis toujours avec Lisa), 30mn de marche et nous arrivons. L’endroit est nickel, et chose exceptionnelle, les lits du dortoir sont grands ! Quel bonheur.

Installation rapide, et direction le centre-ville pour le déjeuner, il se fait un peu faim depuis hier soir. Ensuite, balade vers le lac Xuan Huong, mais la pluie s’invitant, nous nous réfugierons au marché. Dalat étant une ville « d’altitude » : 1475 m, le climat est plus frais que dans le reste du Vietnam. Cette fraîcheur printanière favorise la culture des fruits et légumes, ce qui se ressent sur les étales du marché. Fraises, mûres, baies et multitudes de légumes (comme le brocoli que je n’avais pas vu depuis au moins 5 mois !) emplissent les stands ! On y trouve également diverses sorte de fruits secs, cranberries, fraises, myrtilles, le tout issu de la production locale bien sûr. La dégustation est excellente, mais les prix onéreux, on se contentera de goûter.

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Dans le bus pour Hoi An, je reçois un message de Lisa, une Française rencontrée à la frontière Chine/Vietnam, qui me demande où je suis. Elle est à Hoi An, et qui plus est dans le homestay que j’ai réservé. On se donnera rendez-vous pour le soir.

A peine arrivée donc, je pars faire un tour pour visiter la vieille ville. Cette ville dégage une atmosphère agréable, peut-être aidé par le fait que la vieille ville soit interdit à tous véhicules. Pour la visiter, un pass est nécessaire, mais il permet aussi l’accès à 5 bâtiments. Il s’agit de bâtiments historiques qui relatent l’histoire de la ville. En effet, les Chinois venus s’installer à Hoi An, s’identifiaient selon leur province d’origine. En résulte une maison commune par congrégation. Je visiterai pour cette 1ère journée la maison Tan Ky, puis 2 maisons de congrégation Chinoise.

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Arrivée à Hué en fin d’AM, je marche les quelques kilomètre jusqu’à mon homestay, de l’autre côté de la rivière Song Huang (cela signifie « rivière des parfums »). Dans une petite ruelle je trouve mon homestay, chez Kim. La propriétaire est très accueillante, et l’endroit est à l’écart de l’agitation de la ville. Ça devrait me convenir!

Je m’installe, et pars direct arpenter la ville. Dans un 1er temps pour y trouver de quoi déjeuner, car partie de Phong Nha à 4h du matin, je n’ai pas pris de petit déjeuner. La faim commence à se faire sentir. Kim, m’a donner l’adresse d’un bon restaurant, où la spécialité est le pancake. Non pas de pancake comme on l’imagine, il s’agit en fait d’un plateau dans lequel on vous amène légumes, viande, et nouille de riz en général, ainsi que des galettes de riz. On confectionne son rouleau soi-même avec les ingrédients choisi. Sympa !

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Fraichement débarquée du bus dans ce village qui dans a nuit ne semble avoir qu’une rue, je fais vite fait la connaissance d’un groupe de 3 Français en voyage de fin d’étude. Ils sont ici aussi pour les caves, et au vue des tarifs, on se dit que l’on pourrait peut-être faire le tour ensemble.

Je pars m’installer à mon auberge, mais le check-in n’est possible qu’à partir de 6h, et en plus pas d’accès aux dortoirs avant 12h. Du coup, je décide d’enchaîner direct sur la visites des grottes en rejoignant les Français. Départ 9h30 !

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Partie le matin de Cat Ba par speedboat, puis bus jusqu’à Ninh Binh, il me faut encore négocier un taxi jusqu’à Tam Coc. Ninh Binh étant une grande ville, j’ai choisi de rester dans un homestay un peu plus reculé : jackpot ! L’endroit se trouve au milieu des rizières et pics karstiques, magnifique !

J’y arrive en milieu d’AM, le temps de m’installer, et je vais faire une balade jusqu’au village de Tam Coc. C’est un petit village, mais plein de guest-house. J’ai bien choisi le mien au milieu de nulle part…

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A nouveau seule sur la route, j’arrive à Haiphong tôt le matin. Je rencontre 2 Francophones avec qui nous pouvons négocier le taxi pour nous rendre à l’embarcadère, et prendre le ferry pour Cat Ba. La traversée nous donne un avant goût de la baie d’Halong, endroit que j’ai préféré éviter.

J’ai choisi de me rendre sur l’île de Cat Ba, car la baie d’Halong en elle-même est très très touristique, et du coup les gens qui y font une sortie ou croisière en bateau, se retrouve au milieu de centaines d’autre bateau : ça ne m’intéresse pas. L’île de Cat Ba se trouve dans la baie d’Halong, et joui des même magnifiques paysage que Halong. De plus, on y trouve aussi le parc national de Cat Ba, qui couvre la moitié de l’île.

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Après une longue nuit de bus, nous arrivons à Sa Pa aux alentours de 5h du matin. Nous sommes autorisés à rester dormir dans le bus jusqu’ à environ 6h30, ce qui n’est pas du luxe. Malgré le confort de ces bus couchettes, la dernière portion de route pour arriver à Sa Pa était montagneuse, donc beaucoup de virage et ayant eu une couchette du haut au milieu, on ne peut dormir totalement sans être concentré pour ne pas tombé…

A la sortie du bus, des dizaines de femmes de l’ethnie des Hmong, très présente dans cette partie du Vietnam sont là pour nous « accueillir », entendez par là nous vendre leurs articles ou leur treks dans les villages reculés. Pour ma part, après une nuit dans le bus, la seule chose que j’ai envie c’est qu’on me laisse tranquille… Et leur insistance a tendance à fortement m’agacer au petit matin !

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Arrivée en bus depuis Nanning, Chine, nous sommes tout de suite agressés par les chauffeurs taxi à la gare routière. Après un rapide check sur maps.me, nous déciderons de prendre un taxi pour nous conduire jusqu’à l’auberge. A 3 , le cout est raisonnable, mais toute négociation est difficile : Bienvenue au Vietnam !

1ère impression : Beaucoup de circulation, surtout des 2 roues, mais contrairement à la Chine, ici pas d’électrique. Du coup, la ville est relativement bruyante.

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